1. Quand au monde on est venu (bis)
Braillant, suintant et tout nu (bis)
Une voix dit, péremptoire:
2. Toute la vie durant (bis)
A la fête au premier rang (bis)
Pour submerger nos déboires,
3. Dans nos goussets trop souvent (bis)
Ne résonne que le vent (bis)
Aux frais d'une bonne poire,
4. Sans souci du lendemain (bis)
En attendant l'examen (bis)
Au diplôme aléatoire,
5. Tant que nos femmes auront (bis)
Seins jeunes, fermes et ronds (bis)
Lèvr's en feu, prunelles noires,
6. Quand la Camarde viendra (bis)
Nous cueillir entre ses bras (bis)
Pour finir gaiement l'histoire,
Cette chanson est renseignée dès la première édition des Fleurs de Mâle de 1922 signée [René] Bidus; l'air mentionné est celui de "Turlurette" !?!
En fait, nous l'avons retrouvée dès 1819 dans un ouvrage intitulé Le nouveau Caveau qui semble être une dissidence du Caveau, le Caveau moderne.
En voici le texte des 8 couplets signé l'Ermite Pierre.
Il faut boire,
Il faut boire.
Boire et toujours boire.
1. Qu'aux gais Soupers de Momus,
Pour rire, on fasse chorus ;
Moi, je dis , comme Grégoire :
2. Partout où je vois soudain
Pot, flacon , verre bien plein,
Je suis sur mon territoire,
3. Au lieu d'in-quartos poudreux,
De vins fins et généreux
J'ai soin d'emplir mon armoire,
4.Ce jus, pour moi plein d'appas,
Constamment de tous repas
Est le meilleur accessoire,
5. Est-on leste et bien portant ?
Le vin aide puissamment
Le travail de la mâchoire,
6. Fût-on même agonisant,
D'un breuvage dégoûtant
Pour oublier le déboire,
7. Tant qu'un certain destructeur
Ne nous atteint pas au cœur,
Avec sa grande lardoire
8. Que ne puis-je, dans vingt ans
Dire : il n'est pas encor temps
De traverser l'onde noire,
9. Jadis , j'ai chanté Vénus ;
Vieux je célèbre Bacchus,
Et certes ! je m'en fais gloire,
Dans un manuscrit de 1827, on retrouve la chanson, attribuée cette fois à Armand-Gouffé (1775-1845), un chansonnier très prolifique de l'époque. Elle compte 12 couplets que voici:
Refrain: Il faut boire,
Boire et toujours boire.
1. Il faut rire à tout moment,
Désaugiers l'a dit gaîment ;
Mais pour rire, il est notoire, Qu'il faut boire ;
2. J'aime bien à rimer, mais
Toutes les fois que je mets
Ma plume dans l'écritoire, Il faut boire ;
3. Dès l'instant que nous naissons ;
Vous savez que nous pressons
Un vase blanc comme ivoire Qu'il faut boire ;
4. Si Gros Pierre est mon ami,
C'est qu'en arrivant chez lui,
Il dit, en ouvrant l'armoire : Il faut boire ;
5. Auprès d'un joli tendron
Qui vous dit : finissez donc ;
Pour remporter la victoire, Il faut boire ;
6. Quand d'innocentes beautés,
Par pudeur nous ont quittés.
Pour en perdre la mémoire, Il faut boire ;
7.Pour oublier que souvent,
Au lieu d'un homme savant,
On protège une mâchoire, Il faut boire ;
8. Je porterais dans mon cœur
Le moindre prédicateur,
S'il disait à l'auditoire Qu'il faut boire ;
9. D'ailleurs, un fait bien certain
C'est que le grand st Martin
Chantait dans son oratoire : Il faut boire ;
10. Je suis gaî, quand on me sert
Une poire à mon dessert ;
Car, je sais, qu'après la poire, Il faut boire ;
11. Si nous voulons dans trente ans
Retrouver de temps en temps
Des refrains à la Grégoire, Il faut boire ;
12. Enfin même après la mort
Crions sur le sombre bord
En avalant l'onde noire, Il faut boire ;
En ce qui conserve le timbre, l'air est toujours identique et correspond au n°576 de la Clé du Caveau.
Par contre, il n'y a pas d'accord sur l'auteur des paroles. Après l'Ermite Pierre (!?!) et Armand-Goffé, dans le tome premier de l'Album du gai chanteur paru en 1859, elle est cette fois attribuée à N(icolas) Brazier(1783-1838) ; si les paroles des couplets diffèrent, le refrain est identique.
Dans le même ouvrage, il est mentionné qu'elle se chante sur l'air de "Ma tante Urlurette", titre d'une folie-vaudeville (1806) de Désaugiers.
Le timbre est assez semblable mais le rythme est très différent; vous pouvez en juger , mais il nous semble que, l'exception confirmant la règle, il se soit amélioré au cours des ans.
Remarquons enfin qu'actuellement, les deux premiers vers sont bissés.
Sur le même air, citons également une chanson intitulée Mam'zelle Lise, écrite par Van Cleemputte (membre du Caveau, contemporain de Debraux, Nadaud et Protat); elle semble avoir été fort à la mode.
On la trouve dans le volume 2 des Chansons joyeuses du XIXe siècle.
Refrain: Mam'zell' Lise,
Qu' vous êt's bien sans ch'mise !
1. D'puis longternps, j' vous guette en vain
Pour vous voir sortir du bain...
Quelle agréable surprise,
Mam'zell' Lise !
2. Quels jolis petits tetons !
Qu'ils sont blancs, fermes et ronds !
Vous n'avez pas la peau bise,
Mam'zell' Lise !
3. Mais mon oeil, un peu plus bas,
Découvre d'autres appas
Qui méritent qu'on les prise,
Mam'zell' Lise !
4. Vous v'là grand' fille à présent.
Dieu! qu'c'est noir et qu'c'est luisant !
Comm' c'est touffu ! comm' ça frise !
Mam'zell' Lise !
5. Fait's pas semblant d'avoir peur...
Avec un' barb' de sapeur !
Est-c' que la crainte est permise,
Mam'zell' Lise ! ...
6. La parur' ne va jamais
Qu'aux fill's qui n'ont pas d'attraits;
Comm' ça, je vous trouv' bien mise,
Mam'zell' Lise ! ...
7. Mais tournez-vous donc un peu...
Quel superbe pot·au·feu !
C'est d' la fière marchandise,
Mam'zell' Lise ! ...
8. Restez, restez comm' vous v'la;
J'aime assez c'te postur' là !
Permettez que j' m'introduise,
Mam'zell' Lise ! ...
9. Comm' c'est chaud, comm' c'est étroit !
Tiens! j' me suis trompé d'endroit !
J'ai fait un' fameus' bêtise,
Mam'zell' Lise ! ...
10. A présent, vous voila bien!
Restez et ne craignez rien...
J' vas réparer ma sottise,
Mam'zell' Lise ! ....
11. V'la qu' ça part ! Et vite ! et tôt !
Faut qu' chacun pay' son écot !
Allons, pas d' fainéantise,
Mam'zell' Lise ! ...
12. J' vois que vous y prenez goût,
Mais je n' tir' jamais qu'un coup.
J' suis faché qu' ça vous défrise,
Mam'zell' Lise ! ...
Cette chanson, fort ancienne, se chante traditionnellement le 22 janvier jour de la Saint Vincent, patron des vignerons. C'est Aristide Bruant qui la mit à la mode dans les cabarets de la butte Montmartre.
Le texte des couplets, ainsi que leur nombre, est variable.
Fort populaire, la chanson a été harmonisée au XVIe siècle, sous des formes différentes, par plusieurs compositeurs, notamment par Claudin de Sermisy et Roland de Lassus. Les premiers couplets (de la version de Lassus) en sont :
O vin en vigne
Gentil joly vin en vigne
Vignon, vigna, vigne sur vigne.
Et dehet dehet,
Et gentil joly vin en vigne.
O vin en grappe
Gentil joly vin en grappe
Grapin, grapa, grappe sur grappe.
Et dehet dehet,
Et gentil joly vin en grappe.
Poussi, pousso, poussons le vin,
La voilà la jolie pousse au vin,
La voilà la jolie pousse.(bis)
2. De pousse en branche,...
3. De branche en grappe,...
4. De grappe en hotte,...
5. De hotte en cuve,...
6. De cuve en tonne,...,
7. De tonne en cruche,...
8. De cruche en verre,...
9. De verre en bouche,...
Cette vieille chanson, dont l'origine se perd dans la nuit des temps, est bien présente chez nos amis canadiens. Les étapes varient parfois, mais la fin est toujours la même.
À plein verre, mes bons amis,
En la buvant, il faut chanter la bière
À plein verre, mes bons amis,
Il faut chanter la bière du pays !
1. Elle a vraiment d'une bière flamande
L'air avenant, l'éclat et la douceur.
Joyeux Wallons, elle nous affriande
Et le faro(*) trouve en elle une sœur.
&
2. Voyez là-bas la kermesse en délire:
Les pots sont pleins, jouez ménétriers !
Quels jeux bruyants et quels éclats de rire :
Ce sont encor des Flamands de Teniers !,
3. Aux souverains, portant tout haut leurs plaintes,
Bourgeois jaloux des droits de la cité,
Nos francs aïeux, tout en vidant leur pinte,
Fondaient les arts avec la liberté.
4. Quand leurs tribuns, à l'attitude altière,
Faisaient sonner le tocsin des beffrois,
Tous ces fumeurs, tous ces buveurs de bière,
Savaient combattre et mourir pour leurs droits
5. Belges, chantons à ce refrain à boire,
Peintres, guerriers qui nous illustrent tous,
Géants couchés dans leur linceul de gloire,
Vont s'éveiller, pour redire avec nous :
6. Salut à toi, bière limpide et blonde !
Je tiens mon verre et le bonheur en main :
Ah! J'en voudrais verser à tout le monde,
Pour le bonheur de tout le genre humain
Les enfants de Rabelais
Les enchanteurs de Kinshasa
Ces deux belles interprétations nous surprennent car en Belgique, nous la chantons traditionnellement en conservant le tempo de marche au refrain !
(*) Le faro, bière typiquement bruxelloise, était à l'origine un coupage de lambic trop acide avec de la "bière de mars". Par la suite, tout comme Dom Pérignon ajoutait du sucre à un mélange de (mauvais) vins blancs, le faro est devenu l'addition de sucre candi à un mélange de lambics de différentes années. Cet ajout provoque une nouvelle fermentation et donne au faro sa teinte rousse.
Le lambic résulte d'un mélange d'orge et de froment dans de l'eau chaude. Apès filtrage et addition de houblon, ce mélange est porté à ébullition. Ensuite le moût, refroidi, est mis dans de larges cuves pour fermenter spontanément grâce à la présence dans l'air de bacilles propres à la région bruxelloise. Enfin, il est mis en futs. Après vieillissement, le lambic sert de base à la gueuze, et au faro.
Le véritable faro a pratiquement disparu. Autrefois il était vendu à la cruche, parce que la fermentation vigoureuse rendait sa mise en bouteille hasardeuse.
Voici l'une d'une des rares chansons consacrées à la bière. Rien d'étonnant à cela; notre folklore paillard vient essentiellement de France où le vin était, autrefois, préféré à la bière.
Nous vous présentons la partition et les paroles de La Bière publiée en 1866 dans les Chansons d'Antoine Clesse.
Antoine Clesse est également l'auteur d'une chanson intitulée Le père Faro.
Signalons qu'il existe une chanson inédite relative à la gueuze, mélange (sans ajout de sucre) de lambics d'âges différents. Elle est intitulée La gueuze, champagne de Bruxelles; les paroles sont de René Dhelmet et la musique de Jo Beider, pseudonyme de Octave Grillaert.
1. Dans tous les cafés de notre beau pays
La gueuze est la jouvence de l'amitié
Comm' le vin, elle dissipe notre ennui
Et nous remplit de bonheur et de gaité.
2. Si vous voulez faire un goûter savoureux
En mangeant une tartine au fromage blanc
Vous l'arroserez du breuvage onctueux
Qui lui donnera à coup sur du piment.
3. Toute la journée à n'importe quelle heure
C'est une boisson qui caresse le palais
Dans notre verre, elle met de la bonne humeur
Quand on la déguste ensemble à petits traits.
Refrain 1 : La gueuze et la Kriek Bell' Vue,
Ces bières des fins connaisseurs
Toujours fraiches et bienvenues
Versent la joie dans les coeurs.
La gueuze et la Kriek Bell' Vue,
Qu'on aime en toutes saisons
Toujours fraiches et bienvenues
Qu'on boit à chaque occasion.
Refrain 2 :
2. La gueuze, champagne de Bruxelles
Qu'on fabrique chez Cantillon
Toujours fraiche et naturelle
Qu'on boit avec dévotion.
La gueuze, champagne de Bruxelles
Qu'on aime en toutes saisons
Toujours fraiche et naturelle
Qu'on boit à chaque occasion.
On s'étonnera de la présence de deux refrains différents. En fait, le premier était destiné à Bellevue, une brasserie industrielle qui produit la gueuze et la kriek. Le second était pour la brasserie Cantillon (Musée de la Gueuze); cette dernière perpétue la tradition de la véritable gueuze obtenue par fermentation spontanée ; il semble que cette fermentation soit due à la présence, dans l'air de la vallée de la Senne, d'un bacille spécifique.
Vous pouvez écouter cette chanson et voir sa partition.
Joyeux enfant de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon,
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être Bourguignon!
1. C'est dans une vigne
Que j'ai vu le jour;
Ma mère était digne
De tout mon amour.
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri,
En reconnaissance
Mon cœur la chérit.
2. Toujours la bouteille
A côté de moi,
Buvant sous la treille,
Plus heureux qu'un roi.
Jamais je n' m'embrouille
Car chaque matin,
Je me débarbouille
Dans un verr' de vin.
3. Madère et champagne
Approchez un peu!
Et vous, vins d'Espagne
Malgré tous vos feux.
Amis de l'ivrogne
Réclamez vos droits;
Devant la Bourgogne,
Saluez trois fois!
4. Ma femme est aimable
Et sur ses appas;
Quand je sors de table
Je ne m'endors pas.
Je lui dis "Mignonne,
Je plains ton destin".
Mais ma Bourguignonne
Jamais ne s'en plaint.
5. Je veux qu'on enterre,
Quand je serai mort,
Près de moi un verre
Empli jusqu'au bord.
J' veux êtr' dans ma cave
Tout près de mon vin,
Dans un' pose grave
Le nez sous l' robin.
Cette très ancienne chanson des vignerons bourguignons est une ode à leur belle région et à ses richesses infinies. Elle a été recueillie par Marcel François dans un manuscrit de 1712 de l'ancienne bibliothèque des Hospices de Beaune ; son timbre serait celui du Petit vin d'Argenteuil. Par la suite, elle a erronément été attribuée à Henry Parra (1831) qui l'avait remise au goût du jour.
Entre les deux guerres, elle figurait au répertoire du célèbre caveau des "Oubliettes Rouges".
Le texte original commencerait par "Au sein (ou au pied) d'une vigne"; le texte des deuxième et troisième couplets a été respecté; le quatrième semble apocryphe. Quant au dernier on trouve une jolie variante.
Puisque tout succombe,
Un jour je mourrai
Jusque dans la tombe
Toujours je boirai
Je veux qu'en la cave
Où sera mon corps,
On y mette un verre
Rempli jusqu'au bord.
Cette chanson a été interprétée, entre autres, par les Quatre Barbus et par Jacques Douai.
1. Ah! que nos pèr's étaient heureux (bis)
Quand ils étaient à table,
Le vin coulait à flot pour eux (bis)
Ce leur était fort agréable
Et ils buvaient à leurs tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu!
Bien autrement que nous, morbleu!
Bien autrement que nous.
2. Ils n'avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise,
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leur barbe grise
3. Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théosophie,
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C'était là leur philosophie,
4. Quand ils avaient quelque chagrin (bis)
Ou quelque maladie,
Ils plantaient là le médecin (bis)
L'apothicair', sa pharmacie
5. Et quand le petit dieu Amour (bis)
Leur envoyait quelque donzelle,
Sans peur, sans feinte et sans détour (bis)
Ils plantaient là la demoiselle
6. Celui qui planta le provin (bis)
Au beau pays de France,
Dans l'éclat du rubis divin (bis)
A fait jaillir notre espérance
Amis buvons à nos tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu!
L'avenir est à nous, morbleu!
L'avenir est à nous.
La plus ancienne référence que nous ayons trouvée date de 1741, lors d'un procès opposant l'abbé Le Fournier de Bellessart, curé de Nonant à Charles de Lonlay, écuyer, sieur de la Brosse. On lit: Le 13 septembre suivant [1741], Charles de Lonlay subit un long interrogatoire, nia tout ce qui lui était reproché et traita de mendiants les témoins cités à la requête du Curé. Il reconnut pourtant avoir chanté plusieurs fois le couplet suivant, dont le mérite littéraire est des plus contestables :
Que nos pères étoient heureux
Quand ils étoient dans leurs caves ;
Ils avoient leur vin près d'eux !
Ces bonnes gens n'étoient pas braves,
Mais ils buvaient à leur tonneau comme des trous,
Tayaux! bien autrement que nous! ...
Plus d'un siècle après, en 1870, on retrouve la chanson dans Les femmes et les épinards !
Elle figure sous le titre "Que nos pères étaient heureux" et ne compte que 4 couplets que nous reproduisons ci-après:
1. Que nos pères étaient heureux (bis)
Quand ils étaient dedans leurs caves!
Ils avaient du vin auprès d'eux, (bis)
Ces braves gens n'étaient pas braves,
Ils allaient boire à leurs tonneaux
Comme des trous,(bis)
Oh! oh! oh! oh!
Bien autrement que nous !
2. Ils n'avaient ni riches buffets (bis)
Ni belles glaces de Venise ;
Mais ils avaient des gobelets (bis) .
Aussi grands que leur barbe grise.
Ils allaient boire à leurs tonneaux
Comme des trous, (bis)
Oh! oh! oh! oh!
Bien autrement que nous !
3. Ils ne savaient grec ni latin, (bis)
Pas un mot de théologie,
Mais ils avaient le goût du vin, (bis)
C'était là leur philosophie.
Us allaient boire à leurs tonneaux
Comme des trous, (bis)
Oh! oh! oh! oh!
Bien autrement que nous !
4. Quand ils avaient quelque chagrin, (bis)
Ou bien quelqu'autre maladie,
Ils laissaient là le chirurgien (bis)
Et toute la chi... chirurgie.....
Ils allaient boire à leurs tonneaux
Comme des trous (bis)
Oh! oh! oh! oh!
Bien autrement que nous!
La musique (ou probablement la transcription) est attribuée à Delphin Balleyguier.
Il se pourrait toutefois que cette chanson soit bien plus ancienne; elle est présentée comme datant du Moyen Age par le groupe Faëria.