Gaudeamus




Harmonisation : Robert Ledent 
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1. Gaudeamus, igitur, juvenes dum sumus (bis)
Post jucundam juventutem
Post molestam senectutem
Nos habebit humus (bis)

2. Vita nostra brevis est, brevi finietur, (bis)
Venit mors velociter,
Rapit nos atrociter
Nemini parcetur (bis)

3. Ubi sunt qui ante nos in mundo fuere? (bis)
Vadite ad superos,
Transite ad inferos
Ubi jam fuere (bis)

4. Vivat academia! vivant professores! (bis)
Vivat membrum quodlibet!
Vivant membra quaelibet!
Semper sint in flore! (bis)

5. Vivant omnes virgines, faciles, formosae! (bis)
Vivant et mulieres,
Tenerae, amabiles,
Bonae, laboriosae! (bis)

6. Vivat et respublica et qui illam regit! (bis)
Vivat nostra civitas,
Maecenatum caritas,
Quae nos hic protegit !(bis)

7. Pereat tristitia, pereant osores (bis)
Pereat diabolus,
Quivis antistudius
Atque irrisores! (bis)

8. Quis confluxus hodie academicorum? (bis)
E longinquo convenerunt,
Protinusque successerunt
In commune forum. (bis)

9. Vivat nostra societas, vivant studiosi (bis)
Crescat una veritas,
Floreat fraternitas,
Patriae prosperitas. (bis)

10. Alma Mater floreat, quae nos educavit; (bis)
Caros et commilitones,
Dissitas in regiones
Sparsos, congregavit. (bis)



Bien que les origines du texte du Gaudeamus Igitur soient fort anciennes, la musique de ce chant d'étudiants date du milieu du 18e siècle et est bâti sur le type de la sarabande. Cependant personne n'en connaît l'origine exacte ni le nom du compositeur.
On présume que la musique est due à Johann Christian Günther (ou Grünthaus) (1717) et a été réécrite en 1781 par Chrétien Wilhelm Kindleben, théologien évangéliste, (Berlin 1748 - Dresde 1785).

Dans The Book of World-Famous Music - Crown Publishers, 1971, James J. Fuld écrit:

"Gaudeamus Igitur" est considéré comme le plus ancien chant d'étudiant et comme l'incarnation de la vie libre et facile de l'étudiant.

Son origine, présumée du treizième siècle, a apparemment pour seule base un manuscrit latin daté de 1287 à la Bibliothèque Nationale de Paris, que ni Erk-Böhme et ni, évidemment les autres, n'ont regardé.

Les paroles de deux couplets commençant "Scribere proposui" sont presque identiques aux derniers couplets du "Gaudeamus Igitur" mais :

1. les mots "Gaudeamus Igitur" n'apparaissent nulle part;
2. le texte du premier couplet essentiel du "Gaudeamus Igitur" est absent;
et le plus important,
3. il y a une musique dans le manuscrit, mais elle n'a aucune ressemblance avec la mélodie bien connue.

Une traduction allemande de tous les couplets a été vers 1717 par Johann Christian Günther et commence par "Brüder, laßt uns lustig sein" et ce texte allemand, sans musique, a été imprimé dans "Sammlung von Johann Christian Günthers" (Francfort et Leipzig, 1730).

A part le manuscrit latin de 1267 concernant les couplets 2 et 3 mentionnés ci-dessus, la plus ancienne version latine connue se trouve dans un chansonnier d'étudiant manuscrit datant écrite entre 1723 et 1750; il se trouve maintenant à la Westdeutsche Bibliothek de Marburg; elle diffère considérablement de la version actuelle. Le premier apparition connue de la version moderne du texte latin est dans "Studentenlieder" de C. W. Kindleben, édité à Halle en 1781, p. 52; une traduction allemande est également donnée. Kindleben affirme à la p. 56 qu'il a fait d'importants changements au texte latin. Aucune copie de ce travail n'a été localisée, mais une réimpression en fac-similé 1894 se trouve au DS et à Havard University.

En 1782 la mélodie était tellement bien connue que, dans l'"Akademisches Liederbuch" d'August Niemann (Dessau et Leipzig), à Yale University, trois poésies sont indiquées comme devant être chantées sur cette mélodie (sous le titre allemand).

Le premier document imprimé connu de la mélodie actuelle est dans "Lieder für Freude der Geselligen Freunde" édité à Leipzig en 1788, à la page 24; BSM (Bloomingdale School of Music?). Ici, la musique accompagne la traduction allemande mentionnée ci-dessus.

Il se peut que la première apparition conjointe connue du texte latin et de la mélodie se trouve dans un arrangement d'Ignaz Walter de l'opéra "Doktor Faust," exécuté en 1797 à Brême; dans cet opéra, les étudiants dans la cellule d'Auerbach chantent "Gaudeamus Igitur." Aucune partition de la musique de cet opéra n'a été trouvée. Un livret contemporain, non daté, publié par Friedrich Meiers Erben, Brême, est à la Library of Congress; le texte de "Gaudeamus Igitur" (la plupart du temps désigné comme "Gaudeamus etc...") se trouve à la page 21. La mélodie est particulièrement bien connue en raison de son inclusion par Brahms dans l'"Akademische Fest-Ouverture" pour orchestre, publiée en 1881.

Le premier couplet est fort ancien; on retrouve les couplets 2 et 3, d'origine religieuse, dès 1267.

Vita brevis, brevitas in brevi finietur;
mors venit velociter et neminem veretur;
omnia mors perimit et nulli miseretur.
Surge, surge, vigila, semper esto paratus!

Ubi sunt, qui ante nos in hoc mundo fuere?
Venies ad tumulos, si eos vis videre:
Cineres et vermes sunt, carnes computruere.
Surge, surge, vigila, semper esto paratus!

Le thème de la jouissance résonne dans ce chant que propagent, au 12e et au 13e siècle, les goliards et clercs vagants ou errants, contemporains des mouvements communalistes qui revendiquaient de fait (mais l'expression est du 15e siècle) la « jouissance plénière des villes».

On trouve également un couplet apocryphe:

Vivant berrectaculos omnium colorum (bis)
Vivant omnia goliardorum
Apud scholam, apud forum.
In taberna vivant! (bis)

Johannes Brahms (1833-1897) fit usage du Gaudeamus, ainsi que d'autres chansons estudiantines, dans l'ouverture du Festival Académique (opus 80) composé en 1880 pour remercier l'Université de Breslau de l'avoir nommé docteur honoris causa.

Signalons que certaines sources font mention du Gaudeamus igitur composé en Finlande en 1582.

Une source italienne en attribue l'origine à un texte allemand du XVIe écrit à l'occasion du mariage de Luther, mais... ce serait une paraphrase d'un texte italien du quattrocento écrit par Antonio Urceo, dit Codro, originaire de Rubera, professeur de lettres latines et grecques à l'université de Bologne dans la second moitié du XVe siècle.

Comme ce chant est devenu l'Hymne international des étudiants, on trouve évidemment de nombreuses traductions s'adaptant à la mélodie, ou tout au moins une simple traduction.

Nous en donnons ci-dessous quelques-unes.

D'après diverses sources puisées dans l'Encyclopaedia Universalis,
la Tuna de Distrito de Pau, Yperion, Wikipedia, Templari,...




Tout d'abord deux traductions allemandes:

1. Brüder laßt uns lustig sein,
Weil der Frühling währet
Und der Jugend Sonnenschein
Unser Laub verkläret;
Grab und Bahre warten nicht,
Wer die Rosen jetzo bricht,
Dem ist der Kranz bescheret. (bis)

2. Unsres Lebens schnelle Flucht
Leidet keinen Zügel,
Und des Schicksals Eifersucht
Macht ihr stetig Flügel;
Zeit und Jahre fliehn davon,
Und vielleicht schnitzt man schon
An unsres Grabes Riegel. (bis)

3. Wo sind diese, sagt es mir,
Die vor wenig Jahren
Eben also, gleich wie wir,
Jung und fröhlich waren?
Ihre Leiber deckt der Sand,
Sie sind in ein ander Land
Aus dieser Welt gefahren. (bis)

4. Wer nach unsern Vätern forscht,
Mag den Kirchhof fragen:
Ihr Gebein, so längst vermorscht,
Wird ihm Antwort sagen;
Kann uns doch der Himmel bald,
Eh' die Morgenglocke schallt,
In unsre Gräber tragen! (bis)

5. Unterdessen seid vergnügt,
Laßt den Himmel walten,
Trinkt, bis euch das Bier besiegt,
Nach Manier der Alten!
Fort, mir wässert schon das Maul,
Und, ihr andern, seid nicht faul,
Die Mode zu erhalten! (bis)

C'est la traduction allemande (mentionnée par Fuld) de Johann Christian Günther (1717). On remarque qu'il n'y a pas une simple répétition du premier vers.


Voici la version due à J. F. Lentner (1850).

1. Lebt, so lang die Jugend schäumt,
Freudigen Gefühlen!
Nach der Jugend froher Hast,
Nach des Alters trüber Last,
Ruhen wir im Kühlen.

2. Kurz ist unser Lebenslauf,
Bündig ist's vorüber;
Kommt der Tod mit raschem Schritt,
Nimmt uns jähen Griffes mit,
Keinen schont sein Hieber!

3. Wo sind jene, die vor uns
Diese Welt bebauet?
Schwinget Euch zum Götterzelt,
Steiget in die Unterwelt,
Wo ihr längst sie schauet!

4. Unsrer Schule nun ein Hoch!
Allen die da lehren!
Jedem Jünger ein Pokal!
Ihre Blüte allzumal,
Ewig soll sie währen!

5. Alle Mädchen leben hoch,
Wohlgestallt und schmiegsam!
Auch den Frauen brigen's wir,
Freundlich und von holder Zier,
Häuslich, fromm und fügsam.

6. Hoch auch das gemeine Wohl,
Jener die es leitet!
Trinkt auf unsre gute Stadt,
Auf der Gönner Freundestat,
Die uns Schutz bereitet!

7. Nieder mit der Traurigkeit,
Mit den alten Drachen!
Nieder mit dem Teufel auch,
Nieder, die den Burschenbrauch
Schmähen und verlachen!


Traduction française :

1. Réjouissons-nous
Tant que nous sommes jeunes
Après une jeunesse agréable
Après une vieillesse pénible
La terre nous aura.

2. Notre vie est brève,
Elle finira bientôt
La mort viendra rapidement
Nous arrache atrocement
En n'épargnant personne.

3. Où sont ceux qui furent
Sur terre avant nous
Ils ont été vers les cieux
Ils sont passés dans les enfers
Où ils ont déjà été.

4. Vive l'école,
Vivent les professeurs
Que chaque membre vive
Que tous les membres vivent
Qu'ils soient toujours florissants !

5. Que vivent toutes les vierges,
Faciles, belles
Vivent les femmes
Tendres, aimables
Bonnes, travailleuses !

6. Vive l'État et
Celui que le dirige
Vive notre cité
Et la générosité des mécènes
Qui nous protège ici.

7. Que périsse la tristesse,
Et les ennuis
Que périsse le diable,
Les opposants
Ainsi que les railleurs.


Deux traductions néerlandaises

1. Laten wij ons nu verheugen,
Terwijl wij jong zijn;
Na een aangename jeugd,
Na een vervelende oude dag,
Zal de aarde ons tot woonplaats dienen

2. Ons leven is kort,
Kort en eindig;
De dood komt snel,
Overvalt ons wreed,
Niemand wordt gespaard.

3. Waar zijn zij die vóór ons
Op de wereld leefden?
Gingen zij naar de hemel,
Gingen zij naar de hel,
Waar zijn zij nu gebleven?

4. Leve het studentencorps,
Leve het professorencorps,
Leve welk lid van het ene dan ook,
Leve welk lid van het andere dan ook,
Mogen zij immer hoog in aanzien staan!

5. Leve alle meisjes,
Slank en welgevormd
En leve de vrouwen,
Zacht en beminnelijk,
Nuttig en werkzaam!

6. Leve het bestuur
En hij die het regeert,
Leve ons lidmaatschap,
Begunstigers en Waarden,
Mogen zij ons blijvend beschermen!

7. Moge droefgeestigheid verdwijnen
En vijanden ten onder gaan,
Moge de duivel ten val komen,
en wie het studentenleven kwaadgezind is,
en tenminste zij die met ons spotten!

Une autre version :

1. Laten wij dan vrolijk zijn
In den bloei der jaren.
Na een jonkheid vol genoegen,
Na een grijsheid vol van zwoegen,
Zal ons 't graf bewaren

2. 't Leven duurt maar korten tijd,
Telbaar zijn de jaren.
Spoedig komt de dood gewis,
Die een wrede rover is.
Niemand zal men sparen.

3. Waar zijn zij die voor ons eens
In de wereld waren?
Hoog in 't lichte hemelrijk,
Diep in 't duister schimmenrijk,
Zult gij hen ontwaren.

4. Leve d'Universiteit,
Met haar professoren!
Ieder lid, al is het raar,
Alle leden bij elkaar,
't Ga hun naar behoren!

5. Allen mooien meisjes heil
Ongekunsteld aardig!
Heil ook lieve vrouwen die,
Niet alleen in theorie,
Vlijtig zijn en waardig

6. Heil den Staat en zijn bewind
Koningin of Koning !
Heil, gemeenschap die ons bindt,
Alwie u is welgezind,
En uw heilge woning !

7. Vloek de sombre droefenis,
Vloek al wie ons haten!
Vloek den duivel, allen die
Over ons in compagnie
Spottend doen of praten.


Deux traductions anglaises:


1. Let's therefore rejoice
While we are young:
After a happy youth,
And a troubled old age,
A tomb will get us all!

2. Our life is short,
And will shortly end;
Death comes swiftly,
Steals us fiercely,
And spares no one!

3. Where are all that were
On Earth before us?
Fly to Heaven,
Plunge into Hell,
If you are going to see them!

4. Long live Academia,
Long live Professors,
Long live any member,
Long live all staff,
May they bloom forever!

5. Long live all swinging
And Pretty Maidens;
Long live also live tender,
Lovable, good and
Hardworking women!

6. Let our Nation also live,
And the one who rules it;
Long live our city and the
Generosity of our financers,
Our protectors here.

7. Down with gloom,
Down with haters,
Down with the Devil,
With any who envies,
And scorns!

8. What's today's Academic
Convention?
They've come from far away,
But without delay went
To the debate.

9. Long live our society,
Long live scholars;
Let a single truth thrive,
Let fraternity blossom, as it
Makes our Country prosperous.

10. Let Alma Mater flourish,
The one that educated us and
Gathered sparse
Friends and colleagues
From places far away.



1. While we're young, let us rejoice,
Singing out in gleeful tones;
After youth's delightful frolic,
And old age (so melancholic!),
Earth will cover our bones.

2. Life is short and all too soon
We emit our final gasp;
Death ere long is on our back;
Terrible is his attack;
None escapes his dread grasp.

3. Where are those who trod this globe
In the years before us?
They in hellish fires below,
Or in Heaven's kindly glow,
Swell th' eternal chorus.

4. Long live our academy,
Teachers whom we cherish;
Long live all the graduates,
And the undergraduates;
Ever may they flourish.

5. Long live all the maidens fair,
Easy-going, pretty;
Long live all good ladies who
Are tender and so friendly to
Students in this city.

6. Long live our Republic and
The gentlefolk who lead us;
May the ones who hold the purse
Be always ready to disburse
Funds required to feed us.

7. Down with sadness, down with gloom,
Down with all who hate us;
Down with those who criticize,
Look with envy in their eyes,
Scoff, mock and berate us.

8. Why has such a multitude
Come here during winter break?
Despite distance, despite weather,
They have gathered here together
For Philology's sake.

9. Long live our society,
Scholars wise and learn-ed;
May truth and sincerity
Nourish our fraternity
And our land's prosperity.

10. May our Alma Mater thrive,
A font of education;
Friends and colleagues, where'er they are,
Whether near or from afar,
Heed her invitation.

Cette traduction (1997) est due à Tr. J. Mark Sugars.


Traduction espagnole:

1. Alegrémonos, pues,
mientras somos jóvenes,
Tras la divertida juventud,
tras la incoómoda vejez,
nos recibirá la tierra.

2. Breve es nuestra vida,
pronto ha de acabarse.
Rauda llega la muerte
y nos arrebata violenta
sin perdonar a nadie.

3. ¿Dónde están los que antes de nosotros
en el mundo estuvieron?
Baja a los infiernos,
sube a los cielos
si los quieres ver.

4. ¡Viva la Universidad,
vivan los maestros!
Viva cada uno,
vivan todos unidos,
que estén siempre en flor.

6. Viva también el Estado,
y quien lo dirige,
viva nuestra ciudad,
y el favor de los mecenas
que aquí nos acoge.

7. Muera la tristeza,
mueran los que odian.
Muera el diablo,
cualquier otro monstruo,
y quienes se burlan.

9. ¡Viva nuestra sociedad!
¡Vivan los que estudian!
Que crezca la única verdad,
que florezca la fraternidad
y la prosperidad de la patria.

10. Florezca el Alma Mater
que nos ha educado,
y a los queridos compañeros
que por regiones alejadas
estaban dispersos, ha reunido.

À remarquer que les couplets 5 et 8 ne sont pas traduits !


Traduction italienne:

1. Orsù, rallegriamoci,
Finché siamo giovani;
dopo l'allegra giovinezza,
dopo la fastidiosa vecchiaia
la terra ci avrà.

2. La nostra vita è breve,
finirà in fretta;
la morte arriva rapidamente,
ci rapisce con violenza;
non risparmia nessuno.

3. Dove sono quelli che prima di noi
Vissero nel mondo?
Andate nel mondo dei vivi,
recatevi negli Inferi,
se volete incontrarli.

4. Lunga vita all'Accademia,
lunga vita ai professori,
lunga vita ai laureati,
e ai non laureati;
possano essere sempre in fiore!

5. Lunga vita a tutte le fanciulle,
disponibili e belle,
lunga vita anche alle donne,
tenere, amabili,
buone, laboriose.

6. Lunga vita anche alla Repubblica
e a chi la governa,
lunga vita alla nostra città,
alla carità dei mecenati,
che ci protegge!

7. Perisca la tristezza,
periscano gli antagonisti,
perisca il diavolo
ogni nemico degli studenti,
e gli schernitori.

8. Perchè così tanti
sono venuti qui durante la pausa invernale?
Malgrado la distanza, malgrado il tempo,
si sono ritrovati qui assieme
con intenti filosofici.

9. Lunga vita alla nostra società,
lunga vita agli studiosi
cresca una sola verità,
fiorisca la fraternità,
prosperità della patria.

10. Possa crescere la nostra Alma Mater
che ci ha educato;
Amici e colleghi,
ovunque siano vicini o lontani
attenzione al loro invito.


Traduction finlandaise :

1. Riemuitkaamme, vielä on
suonissamme tulta!
Jälkeen nuoruutemme armaan,
jälkeen vanhuusajan harmaan
meidät perii multa.

2. Lyhyt elämämme on,
loppuun äkin päästy.
Kiirehesti kuolo kulkee,
meidät ryntäillensä sulkee.
Eikä kukaan säästy.

3. Missä ovat entiset
vanhat ystävämme?
Ehkä tähtimaailmoissa,
tumman tuonen kartanoissa.
Turhaan kyselemme.

4. Eläköön yl'opisto,
opin ohjaajatki!
Eläköön sen veteraanit,
fuksit, civikset, betaanit,
kukoistakoot ratki!

5. Eläköön myös neitoset,
keihut kainokaiset,
emännätkin hellät, oivat,
ahkerasti askaroivat,
töissään taitavaiset.

Nous ne garantissons pas la concordance des couplets avec la numérotation antérieure !


Traduction polonaise :

1. Radujmy sie wiec,
dopókismy mlodzi,
po przyjemnej mlodosci,
po uciazliwej starosci
posiedzie nas ziemia.

2. Zycie nasze krótko
trwa i szybko sie konczy,
chyba nadchodzi smierc
i porywa nas okrutna
(nikogo nie oszczedzi).

4. Niechaj zyje Akademia,
niech zyja profesorowie,
niech zyje kazdy czlonek naszej polecznosci,
niech zyja wszyscy czlonkowie,
niechaj kwitna zawsze!

5. Niechaj zyja wszystkie dziewczyny
przystepne i piekne,
niechaj zyja
i mezatki mlode i mile,
dobre i pracowite!

6. Niechaj zyje i panstwo,
i ten, kto nim rzadzi,
niech zyje nasze miasto,
mecenasów laskawosc,
która nas tu chroni!



Traduction russe :

1. Для веселья нам даны
Молодые годы!
Жизнь пройдет, иссякнут силы,
Ждет всех смертных мрак могилы
Так велит природа.

2. Где те люди, что до нас
Жили в мире этом?
В преисподнюю спустись,
Ввысь, на небо поднимись
Не найдешь ответа.

3. Короток наш век, друзья,
Все на свете тленно.
В час урочный все живое
Злая смерть своей косою
Губит неизменно.

4. Лишь наука на земле
Светит людям вечно.
Славься тот, кто дружен с ней,
Беззаветно служит ей
В жизни быстротечной!

5. Девушкам родным хвалу
Воздадим по праву!
Слава женам, матерям,
Их заботливым сердцам
И трудам их слава!

6. Пусть цветет из года в год
Родина святая!
Слава тем, кто нас ведет
Неустанно все вперед,
Путь нам озаряя!

7. Пусть сомнений злобный дух
Нам сердца не гложет!
Прочь унынье, прочь вражду!
Слава миру и труду,
Слава молодежи!



Et, pour la route, le premier couplet en tchèque:

1. Radujme se tedy,
dokud jsme mladí:
radujme se tedy,
dokud jsme mladí
po radostné mladosti,
po zalostném stárí
budeme patrit zemi,
budeme patrit zemi.


Enfin, pour mettre tout le monde d'accord, traduction en esperanto (par L.L.Zamenhof, créateur de cette langue):

1. Øoju, øoju, ni kolegoj,
Dum ni junaj estas!
Post plezura estanteco,
Post malgaja maljuneco
Sole tero restas.

2. Vivo estas tre mallonga,
kuras ne tenate,
Kaj subite morto venos
Kaj rapide cxiun prenos,
Cxiun senkompate.

5. Vivu cxiuj la knabinoj
Belaj kaj hontemaj!
Vivu ankaux la virinoj,
amikinoj kaj mastrinoj,
Bonaj laboremaj.

7. Mortu, mortu, malgajeco,
mortu la doloro!
Mortu cxiu intriganto,
Kaj malamon konservanto
Longe en la koro.