Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort
Quand tu pelotais les nichons d'Adèle?
Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort
Quand tu tripotais ces divins trésors?
L'illustration est extraite de Chansons Cochonnes
Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes
dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX
couleurs LAURENT album 48 pages cartonné couleur
format 22-29cm publiés aux
Editions Topgame
1. Si tous les pavés étaient des biroutes,
On verrait les femm's s' coucher sur les routes.
2. Si les cons poussaient comm' des pomm's de terre,
On verrait les pin's labourer la terre.
3. Si tous les curés n'avaient plus de verges,
On verrait les nonn's employer des cierges.
4. Si les cons nageaient comme des grenouilles,
On verrait flotter plus d'un' pair' de couilles.
5. Si les cons volaient comme des bécasses,
On verrait les pin's partir à la chasse.
6. Si tout's les putains étaient lumineuses,
La terr' ne serait qu'une immens' veilleuse.
7. Si tous les cocus avaient des clochettes,
On n' s'entendrait plus sur notre planète.
8. Si les cons nichaient comm' des hirondelles,
On verrait les vits monter à l'échelle.
9. Si les cons pissaient de l'encre de Chine,
On verrait s'y tremper toutes les pines.
10. Si les cons dansaient comm' des ballerines,
On verrait les log's se garnir de pines.
11. Si les cons savaient l' théorèm' de Rolle,
On verrait les vits leur poser des colles.
Le refrain entonné principalement en France est:
Bandais-tu, bel Alcindor
Quand tu patinais les tétons d'Angèle ?
Bandais-tu, Bel Alcindor
Quand tu patinais ces charmants trésors ?
"Bel Alcindor" était le surnom d'un roi de France. Ceux qui ne le savent pas chantent : "Belle aux seins d'or" !
Dans sa thèse sur L'Enfer de la Chanson Folklorique Française, Théo Staub attribue ces tétons à Angèle qui ne serait autre que Marie Angélique de Fontange, belle comme un ange, sotte comme un panier, et maîtresse de Louis XIV; le Roi-Soleil serait-il Alcindor et le timbre daterait-il du XVlle siècle?
Publiée à Paris, dès 1911 dans L'Anthologie Hospitalière et Latinesque, le refrain, interminable(!) comporte un imposant appendice à celui mentionné ci-dessus: Pine d'ours, couilles d'éléphants, ...
Paul Olivier, dans son ouvrage Chansons de Métiers publié à Paris en 1910, rattache cette chanson au folklore de l'Ecole Polytechnique Française (au même titre que L'artilleur de Metz). L'allusion au célèbre théorème de Rolle (1652-1719), ainsi que le couplet:
Savez-vous ce qu' c'est qu'une imaginaire ?
C'est la conjuguée d' la pine à Laguerre !
consacré à un autre mathématicien Laguerre (1834-1886) renforcent sans doute cette hypothèse.
Cette chanson n'apparaît qu'après la seconde guerre mondiale dans le répertoire bruxellois.