Le joueur de luth - L'auberge de l'écu



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Harmonisation : Robert Ledent
Mp3 : Chorale de l'ULB 
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luth
32 chansons à boire, éd.Grimaud


1. En notre ville est venu (bis)
Un fameux joueur de luth (bis)
Pour attirer la pratique
Il a mis sur sa boutique:
C'est ici qu' pour un écu
On apprend à jouer de l'épinette,
C'est ici qu' pour un écu
On apprend à jouer du ...

Troulala troulala,
troula troula, troulalaire
Troulala, troulala,
troula, troula troulala


2. Toutes les fill's de Paris (bis)
De Versaill's à Saint-Denis (bis)
Ont vendu leur chemisette
Leurs jarr'tièr's, leurs collerettes
Afin d'avoir un écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette

3. Un' jeun' fill' se présenta (bis)
Qui des leçons demanda (bis)
"Ah! que tes leçons sont bonnes
Il faudra qu' tu m'en redonnes;
Tiens voilà mon jeune écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette"

4. Un' vieill' femme aux cheveux gris (bis)
Voulut en tâter aussi (bis)
Par la porte de derrière
Fais-moi passer la première
Tiens voilà mon vieil écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette"

5. "Vieille femme allez-vous en (bis)
Et reprenez votre argent (bis)
Car ce n'est plus à votre âge
Qu'on entre en apprentissage
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer de l'épinette"

6. La vieill' femme en s'en allant (bis)
Marmonnait entre ses dents (bis)
"Ah! vous me la baillez belle
De me croire encor pucelle
Voilà cinquante ans et plus
Que je sais jouer de l'épinette"

7. La morale de ceci (bis)
Je vais vous la dire ici (bis)
C'est quand on est jeune et belle
Qu'il n' faut pas rester pucelle
Faut donner son p'tit écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette




En France, le luth est souvent remplacé par un "turlututu".

On trouve également un version sensiblement différente publiée en 1922 sous le titre "La leçon d'épinette".


1. Dans le village est venu (bis)
Un artiste fort connu (bis)
Grand joueur de clarinette
De piston et de musette;
Il apprend, pour un écu,
Aux filles à jouer de l'épinette,
Il apprend, pour un écu,
Aux filles à jouer du ...
Tradéridéridéra.

2. Une vieille entend ce bruit (bis)
Comme elle avait de l'esprit (bis)
Elle s'avance coquette
Pour prendre part à la fête
Monsieur, voici mon écu,
J'veux apprendre à jouer de l'épinette.
Monsieur, voici mon écu,
J'veux apprendre à jouer du ...
Tradéridéridéra.

pf
3. Allons vieille, allez-vous en (bis)
Et reprenez votre argent (bis)
Car ce n'est plus à votre âge
Qu'on entre en apprentissage
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer de l'épinette
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer du ...
Traderidéridéra.

4. Or la vieille en s'en allant (bis)
Murmurait en maugréant (bis)
Eh bien, vous m'la baillez belle
De me croire encor d'moiselle,
Il y a quarante ans et plus
Que je sais jouer de l'épinette
Il y a quarante ans et plus
Que je sais jouer du ...
Tradéridéridéra

5. Les filles de mon pays, (bis)
Pour plaire à leurs bons amis (bis)
Ont vendu leur collerette
Leurs jupons , leur chemisaette
Afin d'avoir un écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette
Afin d'avoir un écu
Pour apprendre à jouer du ...
Tadéridéridéra.

Au Canada on retrouve sur le même air, une chanson intitulée Les vieilles filles ; vous pouvez en écouter un extrait datant de 1928.

Les vieilles filles

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Mp3 : Eugène Daignault 

Les vieilles filles, parlons-en donc (bis)
Elles sont tout's comm' des vieux tisons (bis)
Elles ont tout's le cœur en peine
Quand elles arriv'nt à la quarantaine
Elles attend'nt les vieux garçons
Pour leur fair' traverser la rivière
Elles attend'nt les vieux garçons
Pour leur fair' traverser le pont

Regardez ces gens mariés (bis)
Ils ont tous-se le cœur gai (bis)
Ils ont tous le cœur à l'aise
De tout's choses qu'ils vienn'nt de faire
Ils riaient de ma chanson
Ils ont traversé la rivière
Ils riaient de ma chanson
Ils ont traversé le pont



L'auberge de l'écu

adaptation de Bernard Gatebourse

Retour à la version traditionnelle


1. En notre ville est venu (bis)
Un fameux joueur de luth (bis)
Pour attirer la pratique
Il a mis sur sa boutique:
C'est ici qu' pour un écu
On apprend à jouer de l'épinette,
C'est ici qu' pour un écu
On apprend à jouer du ...

Troulala troulala,
troula troula, troulalaire
Troulala, troulala,
troula, troula troulala


2. Toutes les fill's de Paris (bis)
De Versaill's à Saint-Denis (bis)
Ont vendu leur bell' toilette
Leurs fichus, leurs collerettes
Pour avoir de p'tits écus
Pour apprendre à jouer de l'épinette

3. Un' jeun' fill' de soixante ans (bis)
Qui avait beaucoup d'argent (bis)
Voulut passer la première
Par la porte de derrière
"T'nez voilà un vieil écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette"

4. "Vieille retournez-vous en (bis)
Et reprenez votre argent (bis)
Car ce n'est plus à votre âge
Qu'on entre en apprentissage
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer de l'épinette"

5. La vieill' femme en s'en r'tournant (bis)
Marmonnait entre ses dents (bis)
"Ah! vous me la baillez belle
De me croire jouvencelle
Voilà quarante ans et plus
Que je sais jouer de l'épinette"

6. La morale de ceci (bis)
Je vais vous la dire ici (bis)
C'est que tout's les jouvencelles
Qui sont jeunes et qui sont belles
Doiv'nt profiter d' leur écu
Pour apprendre à jouer de l'épinette







Le pot-pourri des souverains - La marche des potentats



À comparer avec "Le troubadour"

Harmonisation : Robert Ledent
MP3 : Chorale de l'ULB 
Voir la partition

Refrain :

Père Barbançon, çon, çon, çon, çon
Payez-vous la goutte?
Oui, oui, oui, oui,
Aux sous officiers de la Gard',
de la Garde
Aux sous-officiers de la garnison


1. C'est la rein'Mignapour, pour(9x)
Qui dit à son futur
Si tu vas faire un tour, tour(9x)
Prends bien garde aux voitures

2. C'est la rein' d'Angleterr', ter... Qu'a perdu son puc'lage,
Avec Abd el Kader, der ...
Sur un' toil' d'emballage.

3. C'est la rein' de Holland',...
Qui dit au prince consort
Voilà six heur's qu' tu band's,...
Et il n'y a rien qui sort.

4. C'est l'emp'reur du Danemark,...
Qui dit à sa moitié,
Depuis quelqu' temps je r'marqu',...
Que tu sens fort des pieds.

5. C'est l'empereur de Chin',...
Qui n'est pas convaincu
Qu'au bas de son échine,...
Se trouv' le trou d' son cul.

6. C'est la reine d'Espagn',...
Qui dit à son mari
J'aime bien la campagne,...
Mais j'aime mieux ton vit.

7. C'est la rein' Pomaré,...
Qui n'a pour tout' tenue
Au milieu de l'été,...
Qu'un tuyau d' plum' dans l' cul.

8. C'est la souv'rain' d'All'magn',...
Qui a l' con si profond
Qu'avec un mât d' Cocagne,...
On n'atteint pas le fond.

9. C'est la rein' de Hongrie,...
Qui dévorée d' morpions
Se servit d'onguent gris,...
Pour s' désinfecter l' con.

10. C'est l' roi du Portugal,...
Qu' est allé au boxon
Il a chopé la gal',...
Et un' chi-ée d' morpions.

11. C'est la rein' d'Italie,...
Qu' a le jet si puissant
Qu'ell' piss' jusqu'en Russie,...
Par dessus l' Vatican.

12. C'est la rein' de Belgiqu',...
Qui du haut d' son balcon
Appell' la gard' civique,...
Pour lui montrer son con.


Cette chanson de curieuse facture, que l'on retrouve entonnée par Croquebol et La Guillaumette dans Le train de 8h47 de Georges Courteline, regroupe manifestement deux thèmes d'origines différentes: les couplets relatifs à divers souverains et le refrain où le père Barbançon paye la goutte.

On peut la comparer avec une chanson de nos voisins du Sud, intitulée Le troubadour.

Publiée vars 1896 dans le N°57 de la série Les chansons illustrées, elle y est présentée comme une "Chanson de route à 2 personnages avec Parlé." Les paroles ont été recueillies et complétées par Th. Allaud et la musique arrangée et augmentée par L.Guéteville.

Les parlés relèvent du style "comique troupier", très à la mode à l'époque. En voici le premier:
- Ohé ! Boudin ! - Quoi ? - Chante-nous une chanson pour nous aider à marcher. - Oui ! oui! Le père Barbançon ! - J'peux pas, j'suis rhumé. - T'en occup' pas, marche toujours. - Enttention ! Première strophe.

A propos du refrain, signalons en 1875, dans Le Voleur illustré une version légèrement différente.

Refrain :

Père Barbançon, çon, çon,
Payez-vous l'eau de vie? oui, oui
Aux sous officiers
de la gar, de la gar
Aux sous-officiers de la garnison

Les couplets présentent plus d'intérêt. Si le refrain est toujours celui chanté à l'heure actuelle, le premier couplet est également identique à celui consacré à la reine Mignapour. Nous reproduisons ci-dessous les autres couplets:

2. C'est la rein' d'Armagnac, ...
Qui, dans un grand fichu,
Serrait ses estomacs, ...
Pour ne pas marcher d'ssus.

3. C'est la reine Isabell', ...
Qui, pendant ses loisirs,
Eteignait sa chandell', ...
En poussant des soupirs.

4. C'est la rein' Buzenval, ...
Qui chaque année traverse
L'Espagne et l' Portugal, ...
A moins qu'ell' soit en Perse.

5. C'est la rein' Saint-Amand, ...
Un jour, dans un banquet,
Ell' rigola tell'ment, ...
Qu'elle inonda l'parquet.

6. C'est la rein' Pomaré, ...
Qui n'a pour tout' tenue,
Au beau milieu de l'été,...
Qu'un tuyau d'pip' dans l'œil.

Mise à part la nature et la localisation du tuyau, on termine sur un couplet qui a survécu.

Un aimable correspondant, Français d'Australie, nous signale avoir chanté deux variantes des couplets concernant l'Angleterre et la Hollande:

C'est la rein' d'Angleterr',...
Qu'a la peau si tendue
Quand ell' ferme les paupièr's,...
Ça ouvre le trou d' son cul.

C'est la rein' de Holland',...
Qui dit à son mari
Chéri puisque tu band's,...
Allons nous foutre au lit.

Dans l'Anthologie hospitalière et latinesque, on la retrouve sous le titre Le pot-pourri des potentats.

Il comporte 8 couplets. La reine Mignapour a disparu.
Entrent successivement en scène les reines d'Angleterre, de Hollande, le prince de Bismarck, l'empereur de Chine, la reine d'Espagne, la reine Pomaré (toujours pareille), la souveraine d'Allemagne et la reine de Hongrie qui ferme la marche.

Le roi du Portugal n'était pas encore cité pas plus que les deux derniers couplets (qui sont manifestement d'origine belge).
Notons que l'air devait être différent car la syllabe répétée ne l'est que 8 fois au lieu de 9 et de plus le dernier vers est bissé.
Nous donnons ci-dessous les 3 couplets qui comportent de légères variantes.
À remarquer le refrain tout aussi étrange !

C'est la reine de Holland',...
Qui dit à son époux :
"Viens donc, pendant qu' tu bandes,...
Viens donc tirer un coup (bis)"

C'est le prince de Bismarck,...
Qui dit à sa moitié :
"Depuis quéqu' temps je r'marque,...
Que tu schlingues des pieds.(bis)"

C'est la reine d'Espagn',...
Qui dit à son mari
"J'aime bien le champagn',...
Mais j'aime mieux ton vit.(bis)"

Les rouleaux d' papa (bis)
Les rouleaux d' papier;
Les rouleaux d' papa (bis)
Les rouleaux de papier.

À propos du père Barbançon, on trouve dans L'œuvre libertine des poètes du XIXe siècle une chanson intitulée Aux sous-officiers de la garnison que nous reproduisons ci-dessous:

Père Barbançon nous raconte
Les jeux héroïques des rois,
Les prouesses de maint vicomte
De Dupanloup en qui je crois,
Et des orfèvres qui sont trois;
C'est fort bien, mais cassons la croûte
En ingugitant des pivois(1)
Barbançon, payez-vous la goutte ?

Manneken-Piss, sans fausse honte,
Pisse au nez des bons Bruxellois.
Encore bien qu'il l'ait en fonte,
C'est bon, sais-tu, pour une fois !
Les Poirriers et les Dieulafoye,
Que ce geste point ne dégoûte
D'Esculape appliquent les lois.
Barbançon, payez-vous la goutte ?

Les guerriers que rien ne démonte,
Ni la flèche des Iroquois,
Ni les canons aux gueules promptes,
Baisent les blancs et frais minois
En quête du loup dans les bois;
Aussi leur braquemart s'égoutte
D'un rythme chronique et bourgeois
Barbançon, payez-vous la goutte ?

Envoi :

Invalide au phalus de bois,
Prends avec nous la bonne route
Pour arriver en hauternois.
Barbançon, payez-vous la goutte ?

                      Jules Marry

(1)terme d'argot (probablement emprunté au russe пиво (pivo) signifiant bière) pivois = vin

Un bien curieux texte d'un certain Jules Marry ; Apollinaire le cite dans Le flâneur des deux rives et précise: "Jules Marry qui n'est point le romancier populaire". Cet homonyme est tout aussi inconnu !

En réalité, Jules Marry est le pseudonyme d'un certain Delisle ou Delille qui a publié en 1904 une plaquette satyrique intitulée Les exploits de M.Dupanloup.
En tout cas, à la lecture de cette ballade, on s'aperçoit que Jules Marry connaît le vicomte (de Saint-Vallier), le père Dupanloup, les trois orfèvres et l'invalide à la pine de bois, ainsi qu'un terme "hauternois" que nous n'avons trouvé dans aucun de nos dictionnaires !

On remarque qu'il est Français puisqu'il parle du père Dupanloup et non de Saint Nicolas; de plus il écrit "C'est bon, sais-tu, pour une fois !" une phrase typique qu'un Français utilise croyant parler "belge". Il connaît Bruxelles et son Manneken-Pis(s); aucun belge n'y mettrait deux "s". Cela laisse penser que ce Français s'est exilé en Belgique. N'oublions pas qu'au XIXe siècle, nombre d'intellectuels français y ont trouvé refuge - parmi les écrivains les plus connus, mentionnons Hugo, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, etc. - et n'ont pas toujours signé leurs œuvres de leur véritable nom.

Il existe un autre Père Barbançon qui était une chanson de route, mais nous n'en avons pas trouvé le texte original. Raconte-t-il vraiment tout ce que nous rapporte Jules Marry ? Il est permis d'en douter, mais en tous cas il paye parfois la goutte !

Le troubadour


À comparer avec Le pot-pourri des souverains
Arrangement : Xavier Hubaut 


1. J'ai fait le tour du monde
Et partout j'ai baisé
Les brunes et les blondes,
Au creux des fossés
J'ai baisé les grenouilles,
Enculé les crapeaux
Qui me suçaient les couilles
Le soir au bord de l'eau

C'est le Troubaba,
C'est le Troubadour
Qui baise la nuit et
Qui baise le jour
C'est le Troubaba,
C'est le Troubadour
Qui baise la nuit et le jour,
Le troubadour

2. C'est la rein' d'Angleterre
Qui traversait les mers
Pour voir si les Français
Baisaient mieux qu' les Anglais
Ah saperlipopette!
Des trent'-six positions
C'est encor' la levrette
Qui remport' le pompon.

3. C'est la reine d'Espagne
Qui dit à son mari
J'aime bien le champagne
Mais je préfèr' ton lit
Ce soir au clair de lune,
Mon petit Alphonso
Je te taill'rai une plume
Pour mettre à ton chapeau

4. C'est la reine d'Autriche
Qui sur son canapé
Se fait tâter les miches
Par un petit français
Mais au mois de septembre,
O chose inattendue
Elle s'aperçut qu' son ventre
Etait plus gros qu' son cul

5. C'est l'empereur de Chine
Qui n'avait jamais vu
Qu'au bout de son échine
Se trouvait l' trou d' son cul.
C'est l'emp'reur du Siam
Qui n'ayant pas d'enfant
Fit enculer sa femme
Par un éléphant blanc.



Tout comme dans le "Pot-pourri des souverains", le premier couplet (chanté parfois en dernier lieu) et les couplets monarchiques n'ont pas grand chose à voir avec le troubadour !

On trouve diverses variantes; chaque couplet compte 8 vers, en fait 4 alexandrins. Nous reproduisons ci-dessous trois autres couplets mais, au vu des rimes, seul le troisième est peut-être authentique.

C'est la reine de France
Qui dit à son mari
Quand j'écarte les cuisses
Enfourne donc ton vit
Mais le quatorz' juillet
O chose inattendue
C' sont les républicains
Qui le lui ont mis dans l' cul

Quand nous irons en Chine,
Les femm's des Mandarins
Nous suceront la bite
Au son des tambourins.
C'est la reine d'Italie
Qu' a le jet si puissant
Qu'ell' pisse à la volée
Par-dessus les Balkans.

C'est la reine d'Italie
Qu' a le jet si puissant
Qu'elle arros' la Serbie
Par-dessus les Balkans
C'est l'empereur du Siam
Qui était impuissant
Il f'sait jouir sa femme
Par deux éléphants blancs

Signalons enfin que cette chanson est reprise par l'Ecole de Marine, où "le troubaba, le troubadour" est remplacé par "le sous-mama, le sous-marinier".
Les paroles sont fort semblables, moyennant quelques adaptations sous-marines. Peut-être qu'ainsi le pompon (très discutable) du premier couplet serait justifié ?...

1. J'ai parcouru les mers,
Et j'ai souvent baisé
Des brunes des blondes;
Le soir dans les fossés
J'enculais les grenouilles,
Je baisais les crapauds
On m'a sucé les couilles
Le soir au bord de l'eau.

C'est le sous-mama,
L' sous marinier
Qui baise le jour et
Qui chante la nuit
C'est le sous-mama,
L' sous marinier
Qui baise le jour et
Qui chante la nuit.


2. C'est la reine d'Angleterre
Qui traversait les mers
Pour voir si les Français
Baisaient comme les Anglais
Saperlipopette
Les couilles rasaient le pont
C'est encore le Français
Qui remport' le pompon !

3. C'est la reine d'Espagne
Qui dit à son mari
J'aime bien le champagne
Et j'aime aussi ton vit
Mon petit Alphonso
Ce soir au bord de l'eau
Je taillerai une plume
Pour mettre à mon chapeau.

4. C'est la reine d'Autriche
Qui sur un canapé
S' faisait lécher les miches
Par un sous marinier
Au bout de 36 semaines,
Oh monde inattendu
Elle s'aperçut qu' son ventre
Etait plus gros qu' son cul.