Arrangement : Xavier Hubaut
Refrain :
Vivre sans souci
Boir' du purin, manger d' la merde
C'est le seul moyen
De ne jamais crever de faim
O merde, merde divine!
Toi seule a des appas
La rose a des épines
Toi, merde, tu n'en as pas
Vivre sans souci
Boir' du purin, manger d' la merde
C'est le seul moyen
De ne jamais crever de faim
O merde, merde divine!
Toi seule a des appas
La rose a des épines
Toi, merde, tu n'en as pas
1. C'était un hussard de la garde
Qui revenait de garnison
De Briançon
Portant sa pine en hallebarde
Agrémentée de deux roustons
Pleins de morpions
Qui revenait de garnison
De Briançon
Portant sa pine en hallebarde
Agrémentée de deux roustons
Pleins de morpions
2. En descendant de la rue Trouss'couille
Il rencontra la garc' Manon
Qui pue du con
Il lui dit: "Ma chaste vadrouille
Le régiment s'en va demain
La pine en main"
Il rencontra la garc' Manon
Qui pue du con
Il lui dit: "Ma chaste vadrouille
Le régiment s'en va demain
La pine en main"
3. En vain Manon se désespère
De voir partir tous ses amis
Avec leurs vits
Ell' va trouver Madam' sa Mère
Lui dit: "Je veux partir aussi
Sacrée chipie"
De voir partir tous ses amis
Avec leurs vits
Ell' va trouver Madam' sa Mère
Lui dit: "Je veux partir aussi
Sacrée chipie"
4. "Ma fill', ma sacrée garc' de fille,
N'vas pas avec ce hussard-là
Il te perdra!
Ils t'ont fendue jusqu'au nombril(e)
Ils te fendraient jusqu'au menton
La peau du con"
N'vas pas avec ce hussard-là
Il te perdra!
Ils t'ont fendue jusqu'au nombril(e)
Ils te fendraient jusqu'au menton
La peau du con"
5. "Ma fill', ma sacrée garc' de fille
Quand s'ra parti ce hussard-là
Tu te branl'ras
Je t'achèt'rai une cheville
Avec laquelle tu t' masturb'ras
A tour de bras"
Quand s'ra parti ce hussard-là
Tu te branl'ras
Je t'achèt'rai une cheville
Avec laquelle tu t' masturb'ras
A tour de bras"
6. "Ma mèr', mon vieux chameau de mère
Quand tu parles de me branler
Tu m' fais chier
Un vit, ça sort de l'ordinaire
Ca vous laisse un doux souvenir
Qui fait jou-ir"
Quand tu parles de me branler
Tu m' fais chier
Un vit, ça sort de l'ordinaire
Ca vous laisse un doux souvenir
Qui fait jou-ir"
7. La garc' s'est quand mêm' laissée faire
Par le hussard qui la pressait
De se donner
Il lui mit un' si longue affaire
Que ça ressortait par le nez
Ca l'a tuée
Par le hussard qui la pressait
De se donner
Il lui mit un' si longue affaire
Que ça ressortait par le nez
Ca l'a tuée
8. Manon, la sacrée garce est morte
Morte comme elle avait vécu
La pine au cul
Le corbillard est à sa porte
Traîné par quatr' morpions en deuil
La larme à l'oeil
Morte comme elle avait vécu
La pine au cul
Le corbillard est à sa porte
Traîné par quatr' morpions en deuil
La larme à l'oeil
9. Ils l'ont conduite au cimetière
Et sur sa tombe ils ont gravé
Tous ces couplets
Mais le fossoyeur par derrière
L'a déterrée et l'a violée
Ca lui manquait
Et sur sa tombe ils ont gravé
Tous ces couplets
Mais le fossoyeur par derrière
L'a déterrée et l'a violée
Ca lui manquait
10. L'auteur de cette barcarolle
Est un bon hussard à chevrons
Foutu cochon!
Quand il mourut de la vérole
Les asticots qui l'ont bouffé
Ont dégueulé
Est un bon hussard à chevrons
Foutu cochon!
Quand il mourut de la vérole
Les asticots qui l'ont bouffé
Ont dégueulé
L'illustration est extraite de
Chansons Cochonnes
Chansons estudiantines traditionnelles
adaptées en bandes dessinées par L-M
CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX
couleurs LAURENT album 48 pages
cartonné couleur format 22-29cm
Editions Topgame
En 1866, dans Le Panier aux Ordures, paraît une chanson intitulée Manon ; l'air mentionné est : Heureux les cœurs fidèles où règne la ferveur. Elle comporte 8 couplets:
Refrain :
Heureux le cul fidèle
Où règne la chaleur
On possède avec elle
Tous les dons du Seigneur.
Heureux le cul fidèle
Où règne la chaleur
On possède avec elle
Tous les dons du Seigneur.
1. C'était un hussard de la garde
Qui revenait de garnison
De Tirlemont,
Portant sa pine en hallebarde,
Surmonté de deux sal's roustons
Plein de morpions.
Qui revenait de garnison
De Tirlemont,
Portant sa pine en hallebarde,
Surmonté de deux sal's roustons
Plein de morpions.
2. En passant par la rue Poupelle
Il rencontra Manon qui pue
Du trou du cul
Il lui dit: Sacré maquerelle,
Les hussards ne te foutront plus
La pine au cul
Il rencontra Manon qui pue
Du trou du cul
Il lui dit: Sacré maquerelle,
Les hussards ne te foutront plus
La pine au cul
3. Manon alors se désespère
De voir tous les hussards partis,
Eux et leurs vits
Ell' va trouver madam' sa mère
Disant: Je veux partir aussi,
Foi de toupie !
De voir tous les hussards partis,
Eux et leurs vits
Ell' va trouver madam' sa mère
Disant: Je veux partir aussi,
Foi de toupie !
4. "Ma fill', ma sacré' putain d' fille,
N' va pas avec ces hussards-là,
Tu te perdras.
Je t'achèterai un' cheville
Avec laquelle tu t'astiqu'ras
A tour de bras.
N' va pas avec ces hussards-là,
Tu te perdras.
Je t'achèterai un' cheville
Avec laquelle tu t'astiqu'ras
A tour de bras.
5. Ma mère, ô ma garce de mère,
Quand vous m'dites de m'astiquer,
Vous me fait's chier.
Depuis que j'ai tâté d' l'affaire,
Je ne veux plus me servir du doigt:
Non, c'est trop froid.
Quand vous m'dites de m'astiquer,
Vous me fait's chier.
Depuis que j'ai tâté d' l'affaire,
Je ne veux plus me servir du doigt:
Non, c'est trop froid.
6. La douce n'est pas mon affaire;
Un vit, fût-il morveux,
Me convient bien mieux;
Avec lui j' veux faire mes farces,
Dussé-je me fendre le con
Jusqu'au menton !
Un vit, fût-il morveux,
Me convient bien mieux;
Avec lui j' veux faire mes farces,
Dussé-je me fendre le con
Jusqu'au menton !
7. Manon, la sacré' garce est morte,
Morte comme elle avait vécu,
La pine au cul.
Le corbillard est à sa porte
Suivi de morpions en deuil
La larme à l'oeil
Morte comme elle avait vécu,
La pine au cul.
Le corbillard est à sa porte
Suivi de morpions en deuil
La larme à l'oeil
8. L'auteur de cette barcarolle
Est un hussard à trois chevrons,
Bougr' de cochon
Qu'est mort pourri de la vérole
Pour s'êtr' vautré sur un' souillon
Ami d' Manon
Est un hussard à trois chevrons,
Bougr' de cochon
Qu'est mort pourri de la vérole
Pour s'êtr' vautré sur un' souillon
Ami d' Manon
On remarquera qu'en 1866, la fille vouvoie sa mère ! Quant au refrain, il a disparu. Il était vraisemblablement très proche de celui de la chanson mentionnée comme air.