De mes cinq doigts, je fais une pucelle, Masturbons-nous, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
Nous serons fiers de marcher sur ses traces Baisons, baisons, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
A ta vertu, nous rendons tous hommage: Gamahuchons, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
Après l' dessert, on s'encule en couronne, Enculons-nous, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
En laissant faire une amante empressée, Laissons sucer, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
Foutons, amis, qu'importe la manière, Foutons, foutons, c'est le plaisir des dieux. | } | (bis) |
L'illustration est extraite de
Chansons Cochonnes
Chansons estudiantines traditionnelles
adaptéesen bandes dessinées par
L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX ;
couleurs LAURENT album 48 pages cartonné
couleur format 22-29cm
Editions Topgame
Pluton, dieu des enfers ou Ploutos, dieu de la richesse ?
Il semblerait y avoir confusion entre le dieu grec Ploutos et le dieu latin Pluton, confusion qui existait déjà chez les romains
En effet le dieu Ploutos est, sans conteste, le dieu des richesses et de l'abondance; son nom a donné lieu aux termes ploutocrates et ploutocratie qui sont hélas devenus d'actualité en ce XXIe siècle.
D'autre part, Pluton, dieu des enfers, était fort craint; en effet il s'attribuait les richesses des morts. C'est pourquoi il est souvent représenté avec une corne d'abondance, ce qui était un des attributs de Ploutos.
Dans le Parnasse satyrique de 1864, aux pages 218 et 219 du tome 2, le Plaisir des Dieux est renseigné comme étant chanté l'air de: Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans !
En fait, il existe bien une chanson de Pierre-Jean de Béranger intitulée tout simplement Le Grenier dont la phrase citée termine chaque couplet. Cependant, il est bien connu que Béranger n'écrivait que les textes mais empruntait l'air à d'autres. Dans Musique des chansons de P. J. de Béranger, on trouve en effet Le Grenier ainsi que trois autres chansons construites sur l'air du Carnaval de J. A. Meissonnier.
Bien que la métrique soit la même (une alternance de vers de 11 pieds et de 10 pieds), la partition ne correspond en rien à l'air chanté actuellement; il s'agit d'un air que vous pouvez écouter ici . Pour y placer les paroles du Plaisir des dieux, seul le dernier vers doit être bissé et ensuite, ce sont les trois derniers vers qui sont répétés.
Cet air est assez difficile, pour ne pas dire trop compliqué, pour des fêtards. Dans ces conditions, même si l'air original était celui du Carnaval, il a fort probablement été rapidement remplacé par celui, plus simple, que nous chantons actuellement.
Le texte du Parnasse satyrique du dix-neuvième siècle est très proche de celui chanté actuellement:
Dans l'Anthologie hospitalière et latinesque de 1911, cette chanson porte ce curieux titre : Les quatre âges du coeur. Il s'agit de la référence à une chanson écrite par E. Plouvier sur une musique d'Etienne Arnaud commençant ainsi:
Le texte, qui diffère de celui du Parnasse satyrique, n'a plus été modifié depuis un siècle; seul, un mot a changé: l'épouse de Vulcain était "mignonne"; elle est devenue "friponne".
Pluton est toujours aux abonnés absents et de plus, le dernier couplet a disparu !
Signalons que Le Plaisir des Dieux est la dénomination des l'Association des Salles des Gardes des Internes des Hôpitaux de Paris.
Elle regroupe notamment l'Association amicale des Anciens Internes des Hôpitaux de Paris, créée en 1883, forte de plus de 12.000 membres.
Le très actif Plaisir des Dieux veille à la préservation du patrimoine des salles de garde, en particulier ses célèbres fresques; il possède également une chorale, organise chaque année de nombreuses activités.
Rappelons l'importance des Internats de Paris dans la préservation des chansons paillardes. Au début de la seconde moitié du XXe siècle, ils ont publié les premiers disques de chansons paillardes - Asclepios, Bacchus ainsi que la série des célèbres Tonus - qui ont ainsi fait leur apparition, très discrète à l'époque vu la censure.