Saint Nicolas - Bali Balo - Père Dupanloup




Arrangement : Xavier Hubaut 
Mp3 : Père Dupanloup 

st.nicolas

L'illustration est extraite de Chansons Cochonnes
Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes
dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX
couleurs LAURENT album 48 pages cartonné couleur
format 22-29cm publié aux Editions Topgame

Zut! Merd'! Crénom de nom!
Saint Nicolas est un cochon.



1. Saint Nicolas encor' moutard (bis)
Montrait ce qu'il ferait plus tard
Encor' dans l' ventre de sa mère
Il suçait la pin' de son père,

2. Saint Nicolas dans son berceau
Bandais déjà comme un taureau;
Pour satisfair' tous ses caprices
Il enculait sa vieill' nourrice,

3. Saint Nicolas, à la cuisine,
Battait les œufs avec sa pine;
Nom de Dieu! dit la cuisinière
Fous-la moi dans l' derrière,

4. Saint Nicolas à bicyclette
Ne faisait guèr' de kilomètres
Car sa longue pine qui traîne
Se prenait toujours dans la chaîne,

5. Saint Nicolas monte en ballon
Mais il avait l' systèm' trop long
Il était dans la stratosphère
Ses couill's pendaient toujours par terre,

6. Saint Nicolas monte en bateau
Et laiss' ses couill's flotter dans l'eau;
Il y avait plus d' dix mill' grenouilles
Qui lui suçaient la peau des couilles,

7. Saint Nicolas en chemin d' fer
Avait un b'soin à satisfaire
Il fout sa bite à la portière
Et il éborgne un' gard'-barrière,

8. Saint Nicolas à l'opéra
Avait grand envie d' fair' caca
Sans s' départir d'un' certain' morgue,
Il pétait pendant les points d'orgue,

9. Saint Nicolas du haut d'un toit,
S' foutait des touch's à tour de bras;
La servant' qui était sur le seuil(e)
Reçut tout' la décharg' dans l'oeil(e),

10. Saint Nicolas devant Carthage
Aux Romains donna l'avantage,
Posant sa bit' sur un trépied
Il s'en servait comm' d'un bélier,

11. Saint Nicolas à Sainte Gudule
Se conduisait comme un' crapule,
Malgré les efforts d' la police
Il y enculait le vieux Suisse

12. À la bataille de Zamora
Saint Nicolas n'y était pas
On le trouva dans le déser(e)t
Qui enculait les dromadaires

13. Saint Nicolas à l'Alcazar
Voulut montrer tout son bazar;
Mais soudain survint la patrouille
Qui lui fit rentrer ses gross's couilles

14. Saint Nicolas dans son cercueil
Bandait encore avec orgueil;
Avec sa bite en arc de cercle
Il en soul'vait mêm' le couvercle

15. Trois quarts de siècle après sa mort
Saint Nicolas bandait encore
Il n'avait plus que son squelette
Mais il avait toujours sa quette.




Cette chanson, mettant en scène le grand Saint Nicolas, est chantée en France en l'honneur du Père Dupanloup, et parfois, de Bali-Balo, Napoléon ou Mathusalem!

En fait, elle est très polyvalente; elle convient à tout personnage dont le nom comporte 4 syllabes; s'il n'y en a que 3, il suffit de la faire précéder de M'sieur (ou L'pèr') et avec 2 syllabes, de Monsieur (ou Père, Le vieux, Sacré, ...)

Dans ce type de chansons (telles Vive la Bretagne, Les Filles de Camaret,...) chacun y va de son couplet. Certains entrent dans la tradition, d'autres disparaissent...

Vous trouverez ci-dessous quelques uns des innombrables couplets.

Les débuts

Ah! Ah! Ah! oui vraiment,
L' Pèr' Dupanloup est dégoutant.

ou Zut! Merd'! Pine et Boxon!
L' Pèr' Dupanloup est un cochon!


L' Pèr' Dupanloup, dans son berceau,
Bandait déjà comme un taureau,
"Enfant d' salaud" lui dit sa mère
"Tu l'as plus grosse que ton père".

L' Pèr' Dupanloup dans l'utérus,
Etait déjà si plein d'astuces.
Que dans le ventre de sa mère
Il suçait la pin' de son père,

L' Pèr' Dupanloup, l'quatorze juillet,
Alla s' prom'ner à dos d' mulet.
Pour que la fête soit complète
Il encula la pauvre bête.

L' Pèr' Dupanloup a trois putains
Il en baise un' tous les matins
Et les deux autr's font des tartines
Avec le fromag' de sa pine.

L' Pèr' Dupanloup, à la cuisine,
Battait les œufs avec sa pine.
Cochon, lui dit la cuisinière,
Fous-la-moi plutôt dans l' derrière.

Les moyens de locomotion

Au vélodrome de Paris
Il remporta le premier prix
En f'sant un tour à bicyclette
Une rose au bout de sa quéquette.

L' Pèr' Dupanloup, à bicyclette,
Faisait pas beaucoup d' kilomètres,
Car sa longue pine qui traîne
Se prenait toujours dans la chaîne.

L' Pèr' Dupanloup monte en ballon,
Mais il avait l'systèm' si long.
Qu'à trois cents mètr's dans l'atmosphère
Ses couill's traînaient encor' par terre.

L' Pèr' Dupanloup, sur sa moto,
Faisait du cent et du zéro.
Fit un putain de dérapage,
Se coinça les couilles dans l'embrayage!

L' Pèr' Dupanloup, dans son avion,
Avec sa femme et son cochon.
Dès que sa femme tournait la tête,
Il enculait la pauvre bête!

L'Pèr' Dupanloup, en chemin d'fer,
Désira mettre ses couilles à l'air.
Passant sa pine par la portière
Il creva l'oeil du garde-barrière.

L' Pèr' Dupanloup monte à vélo,
Mais il avait l'systèm' si gros,
Qu'en pédalant à perdre haleine
La peau d'ses couill's s'prit dans sa chaîne.

Pendant la grève des tramways
Il montra bien ce qu'il était
Pour aiguiller les gross's machines
Il appuyait avec sa pine.

L' Pèr' Dupanloup monte en bateau,
La pine en l'air, les couill's dans l'eau,
Les p'tits poissons, les gross's grenouilles
Lui tripotaient la peau des couilles.

À Paris

L' Pèr' Dupanloup, à l'Institut,
Ne voulait voir que des culs nus.
Ne respectant aucun' barrière,
Il enculait tous ses confrères.

L' Pèr' Dupanloup, chez Citroën
Qu'a ses usin's sur le quai d' Javel
Lui dit: "la Tour est bien trop p'tite
Fais donc ta réclame sur ma bite"

L' Pèr' Dupanloup, à l'Opéra
Se conduisit comme un goujat.
Avec la peau de ses roupettes,
Il boucha l'trou des clarinettes.

L' Pèr' Dupanloup, à l'Odéon,
Se conduisit comme un cochon.
Au troisième acte, dans la coulisse,
Il enculait l'pompier d'service.

L' Pèr' Dupanloup, au cinéma
Péta si fort qu'il s'envola
Il atterrit dans les coulisses
Et encula l'pompier de service

L' Pèr' Dupanloup, au Parlement,
S' conduisit comme un garnement.
Monta jusque sur la tribune
Pour exhiber la peau d' ses burnes.

En province et à l'étranger

L' Pèr' Dupanloup, en Amérique,
S'en va explorer le Mexique.
Lançant sa pine comme un lasso,
Il attrape les ch'vaux au galop.

Au passage d' la Bérézina,
L' Pèr' Dupanloup, se trouvait là.
Il mit sa pin' sur la rivière,
Pour faire passer l'armée entière.

L' Pèr' Dupanloup, près de Luchon
Avait les poils du cul si longs
Que du haut de Superbagnères
Il tirait le funiculaire.

Lors de la pris' de la Smalah
L' Pèr' Dupanloup, il était là.
On le chercha devant, derrière,
Il enculait les dromadaires.

L' Pèr' Dupanloup, à Zanzibar,
Voulait montrer tout son bazar.
Mais empêché par un' patrouille
Ne put montrer qu'un' de ses couilles.

L' Pèr' Dupanloup, dans le désert,
Se baladait les couill's à l'air.
Quand une rafal' de grenouilles,
Lui arracha les poils des couilles!

L' Pèr' Dupanloup, au Vatican,
S'conduisit comme un dégoutant.
Derrière la statue d'Esculape,
Il essaya d'enculer l' Pape.

L' Pèr' Dupanloup, à Saint Malo,
Confess' les femm's dans un tonneau,
Il passa sa pin' par la bonde
Et dit: "Voilà l'sauveur du monde!"

A la bataill' d' la Moskowa,
C'est encor' lui qui nous sauva.
Il n'eut qu'à montrer sa biroute
Pour mettre les Russ's en déroute.

La sainte fin

L' Pèr' Dupanloup, dans un couvent
Avec sa queue s' lavait les dents
"Cochon", lui dit la sœur Alice
"Prends-tu ton sperm' pour dentifrice"

L' Pèr' Dupanloup, dans son cercueil,
Bandait encore comme un chevreuil.
Avec sa pine en arc de cercle,
Il essayait d'soulever l'couvercle.

L' Pèr' Dupanloup, au Paradis
Voulut baiser la Vierg' Marie.
"Cré nom de Dieu!" fit l'Eternel
Tu prends le ciel pour un bordel!

L' Pèr' Dupanloup, chez les bonn's sœurs
Se tapa la mèr' supérieure
La vieill' lui dit: "Jamais le Seigneur
Ne m'a donné autant d' bonheur!"

L' Pèr' Dupanloup fut tout confus,
De ne pouvoir lui foutre au cul.
Branlant sa pin' de part et d'autre,
Il aspergea les douze apôtres.

L' Pèr' Dupanloup, devenu vieux,
Ne bandait plus qu'un jour sur deux.
S'arrachant la pine avec rage,
Il s'en fit une canne de voyage.

Le père Dupanloup, ou plutôt Monseigneur Dupanloup, évêque d'Orléans, a été une personnalité du second Empire et de la troisième République. Il n'était pas apprécié de ses confrères evêques qui l'avaient vachardement rebaptisé : De pavone lupus, c'est à dire devenu loup après avoir été paon, Du-pan-loup.

Lorsqu'il fut élu à l'Académie en 1854, il eut droit à ces quelques vers:

L'Académie assurément
Choisit un prince de l'Eglise
Pour l'absoudre de sa sottise
Qu'elle va faire en le nommant.

A son compte également, il faut rappeler sa réplique aux Républicains: "Je vous demande la liberté au nom de vos principes. Je vous la refuse au nom des miens." Signalons enfin qu'il claqua la porte de l'Académie parce que Littré y fut admis !
Quand Victor Duruy, le ministre de l'instruction publique proposa un programme de cours pour l'enseignement des filles par les professeurs de lycée, Dupanloup s'insurgea et accusa le ministre de vouloir faire passer les filles "des genoux de l'Eglise dans les bras de l'Université" !

Quelqu'un qui fait à ce point l'unanimité contre lui ne peut être entièrement mauvais. La preuve : au concile Vatican I, il vota contre l'infaillibilité pontificale.

En 1904, Jules Marry (pseudonyme d'un certain Delisle ou Delille) publie une petite plaquette de vers : Les Exploits de Monsieur Dupanloup, et écrit dans sa préface que:

"

la chanson française, railleuse et grivoise, qui n'épargne ni les guerriers, ni les gens d'église, a transformé ce prélat en une sorte de Priape ou de Kharagheuz chrétien et, en lui prêtant les plus invraisemblables vertus génétiques, l'a fait entrer, vivant dans la légende. L'origine de la chanson du Père Dupanloup remonte probablement aux dernières années du règne de Louis-Philippe(*).

Monsieur Dupanloup (de pavone lupus), qu'on rencontre tour à tour, en ballon, en chemin de fer, à l'Institut, à l'Opéra et par un naïf anachronisme, au passage de la Bérésina, est honoré d'un véritable culte érotique et patriotique par nos troupiers qui, depuis un demi-siècle, ne cessent de chanter ses exploits pour bercer la longueur des marches et la fatigue des manœuvres."

(*) cette datation n'est pas avérée; la chanson date probablement du second empire.

Jules Marry écrit entre autres ces quelques vers:

Jadis, à des heures guerrières,
Il mit des ponts sur les canaux,
Eborgna des garde-barrières
Et fit, juché sur les créneaux,
La pige au nez de Cyrano.

Pierre Enckell écrit: "Du milieu militaire, si c'est bien là qu'elle est née, la chanson a dû passer aux étudiants, en médecine par exemple : l'utérus de notre premier couplet n'est pas un terme de troupiers. Elle s'est ensuite diffusée plus largement encore. Sur une dizaine de pages (3-13) en tête de L'Humour en vacances, l'humoriste Cami publie ainsi en 1922 L'Affaire Dupanloup, drame judiciaire; dans ce texte illustré par l'auteur où une pièce de théâtre est poursuivie par la "Société protectrice des spectateurs", plusieurs passages de la chanson sont évoqués plus ou moins allusivement. Les lecteurs de cette publication populaire étaient évidemment censés savoir de quoi il était question. (Ce texte sera repris l'année suivante en tête du volume de Cami intitulé Dupanloup ou les prodiges de l'amour.)"

D'après Le flâneur des deux rives de Guillaume Apollinaire,
Pierre Enckell, écrivain, journaliste et lexicographe,
et Wikipedia


Venons-en au timbre de cette célèbre chanson.

On précise habituellement que l'air est celui de Cadet Rousselle dont chacun connait les paroles.
Qui est ce "célèbre" Cadet Rousselle ?

Guillaume Rousselle, ou Roussel, dit Cadet Rousselle, né à Orgelet dans le Jura le 30 avril 1743.

Il arrive à Auxerre en 1763. Il s'y place d'abord comme domestique et laquais puis comme clerc d'huissier. Sa nomination en 1780 comme huissier audiencier lui assure désormais un revenu décent. L'année suivante il achète une petite maison biscornue à laquelle il ajoute au dessus d'un vieux porche une construction en forme d'étroite loggia. Drôle de maison ! Il est jovial, bon vivant, un peu excentrique, mais jouit de la sympathie de ses concitoyens.

En 1792, Gaspard de Chenu, Auxerrois notable, auteur de chansons spirituelles et satiriques, tournant gentiment en dérision Guillaume Joseph, écrit une parodie de la chanson de' Jean de Nivelle, la chanson de Cadet Rousselle.
Cette chanson devient très populaire partout en France.
Victor Hugo, dans son Quatre-vingt-treize, fait dire à Danton se moquant de Robespierre qui venait de monopoliser la parole durant deux heures à la Convention:

Cadet Rousselle fait des discours
Qui ne sont pas longs quand ils sont courts.

Guillaume Rousselle, veuf de Jeanne Serpillon le 14 janvier 1803, se remarie après un court veuvage, le 20 avril avec Reine Baron nièce et héritière de sa première épouse, de 23 ans sa cadette. Il meurt à Auxerre le 28 janvier 1807, sans postérité, immortalisé par la chanson.

Nous reproduisons ci-dessous le premier couplet de cette chanson ainsi qu'un autre très significatif:

Cadet Rousselle a trois maisons, (bis)
Qui n'ont ni poutres, ni chevrons, (bis)
C'est pour loger les hirondelles,
Que direz-vous d' Cadet Roussel ?
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Cadet Roussel est bon enfant !..

Cadet Rousselle a trois gros chiens, (bis)
L'un court au lièvre, l'autre au lapin ; (bis)
Le troisième fuit quand on l'appelle,
Tout comme le chien d' Jean de Nivelle.
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant !..

Le deuxième couplet reproduit ci-dessus confirme le fait que Gaspard de Chenu connaissait une ancienne chanson française: Jean de Nivelle.

L'air est donc, non pas celui de Cadet Rousselle, mais celui de Jean de Nivelle qui a toutefois évolué au fil des ans.
Jean n'est pas, comme on serait tenté de la croire, originaire de Nivelles en Belgique.

Le fils de Jean II de Montmorency était connu sous le nom de Jean III de Montmorency-Nevele (1422 - 26 juin 1477). Nevele, petite ville de Flandre apparaît suite à son mariage avec la baronne de Liedekerke Gudule Vilain, fille du baron de Liedekerke Jean Vilain et Gudule Raes de Malines.

Nous voila finalement ramené en Belgique, mais pas là où nous le pensions.

Voici le texte original de Jean de Nivelle publié en 1612 dans le tome 1 de Chansons folastres et prologues, tant superlifiques que drolatiques des comediens françois. Cette chanson est également reprise dans le Recueil des plus belles chansons des comédiens français de Jacques Mangeant publié à Caen en 1626. Vous pouvez écouter un extrait  chanté sur l'air original (www.medietrad.com).

1. Jean de Nivelle a trois enfants
Dont il y en a deux marchands
L'autre escure la vaisselle

2. Jean de Nivelle a trois chevaux
Deux sont toujours par monts et vaux
Et l'autre n'a pas de selle

3. Jean de Nivelle a trois beaux chiens
Il y en a deux vauriens
L'autre fuit quand on l'appelle

4. Jean de Nivelle a trois gros chats
L'un prend souris, et l'autre rats
L'autre mange la chandelle

5. Jean de Nivelle a un valet
S'il n'est ni beau, il n'est pas laid
Il accoste une pucelle

Hay avant, Jean de Nivelle
Hay ! Hay ! Hay avant
Jean de Nivelle est triomphant


Plus tard s'ajouteront de nouveaux couplets:

Jean de Nivelle est un héros (bis)
Qui n'a ni maîtres, ni rivaux (bis)
Pour le combattre dans les ruelles
Connaissez-vous Jean de Nivelle?
Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois enfants (bis)
L'un est sans nez, l'autre sans dents (bis)
Et le troisième est sans cervelle
C'est bien dur pour Jean de Nivelle
Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois châteaux (bis)
Trois palefrois et trois manteaux (bis)
Et puis trois lames de flamberges
Qu'il laisse parfois à l'auberge
Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a marié (bis)
Ses trois filleules dans trois quartiers
Les deux premières ne sont pas belles
La troisième n'a pas de cervelle!
Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois beaux chiens (bis)
Mais y en a deux qui n'valent rien (bis)
Le troisième s'enfuit quand on l'appelle
Mais il récure la vaisselle
Ah! Ah! Ah! oui, vraiment
Jean de Nivelle est bon enfant !

D'après: Wikipedia, Wikitrad et de nombreuses autres sources parmi lesquelles
De l'image d'Épinal aux premiers recueils du XXème siècle de Bernard Cousin,
le Livre des Chansons de France de Roland Sabatier et
69 chansons d'étudiants du Professeur Hurdon
et recherches personneles.




Au Québec, c'est encore un autre père qui devient le héros de la chanson. Vous pouvez écouter un bref extrait du Père Thibodeau .
Pour la compréhension nous vous en reproduisons le texte ci-dessous (avec l'orthographe d'origine !):

Père Thibodeau

Refrain :
Don daine son of a bitch
Ote ta graine de ma sandwich (bis)
} (bis)

1. Pere Thibodeau s't'un bon garcon (quater)
Avec sa grainne perce des trou (quater)
Sa mere etait en colere
A dit, maudit fou, ta graine pleine d'terre

2. Pere thibodeau au paradis (quater)
S'faisait crosser par ses amis (quater)
t'envoilla ça d'un bord pis d'l'autre-e
Sur la tete des 12 apotres

3. Pere thibodeau a l'institu (quater)
Voulait fourrer toute les statue (quater)
Y'a esseyer planter sa pine
Dans le qu saint evangeline

4. Pere thibodeau dans son (quater)
Y'Etait bander comme un (quater)
Le gas ta toute en calver-e
Pas capable d'fermer le couvert-e

Pas besoin de préciser de sens de graine, pas plus que celui d' "une" sandwich...